MAËRL
Quel organisme étrange ! À première vue, il pourrait être confondu avec une simple pierre colorée, mais il s'agit en réalité d'une algue rouge calcaire. Non fixée au substrat, sa teinte varie du rose au violacé, avec un liseré blanc. Son développement est très lent, progressant à une vitesse d'un à deux millimètres par an. Sur le sable, elle forme des bancs s'étendant de quelques centimètres à plusieurs mètres. Ces bancs de Maërl abritent une biodiversité riche en invertébrés et en algues.
En fonction de la luminosité, il est possible d'observer du Maërl entre vingt-cinq et quarante mètres, sur des fonds de sable ou de cailloux, dans des zones où les courants sont limités.
Comme toutes les algues, le Maërl synthétise les matières organiques essentielles à sa survie par le biais de la photosynthèse.
La reproduction s'effectue par fragmentation ou dissémination de spores. De nouveaux individus sont générés grâce à la formation d'arbuscules, des organes ramifiés en forme de touffe de poils ou de cils.
Il est très abondant dans certaines parties de la rade de Hyères. Cependant, le Maërl subit une forte dégradation en cas de chalutage de la zone.
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