ANDRÉSIE
Difficile de passer à côté de l’Andrésie lorsqu’on la croise en plongée. Avec sa taille impressionnante, pouvant atteindre vingt centimètres de diamètre, voire même cinquante centimètres pour les spécimens les plus imposants, elle attire tout de suite le regard. Sa robe change selon les régions : en Méditerranée, elle arbore souvent des teintes brun-rouge, alors qu’elle se pare de blanc ou de gris clair en Manche. Ses quarante huit tentacules, parfaitement organisés en cercles concentriques, ajoutent à sa beauté. Les externes s’étendent délicatement sur le sédiment, tandis que les internes se dressent autour du centre, comme une couronne.
L’Andrésie vit principalement dans les fonds sablo-vaseux de la Méditerranée et de l’Atlantique Nord-Est, mais elle sait aussi se faire une place en Manche. En plongée, on peut l’observer entre six et soixante mètres de profondeur, souvent bien ancrée dans le sable. En France, elle est présente sur la Côte d’Azur, mais aussi en Bretagne et dans le Cotentin. C’est dans ces habitats calmes et souvent peu explorés qu’elle s’épanouit.
Comme toutes les anémones, l’Andrésie est une chasseuse passive mais redoutable. Ses tentacules, munis de cellules urticantes, lui permettent de capturer et de paralyser de petites proies marines qui se seraient aventurées trop près. Une fois la proie neutralisée, elle est doucement acheminée vers la bouche centrale pour être engloutie. Une stratégie simple mais diablement efficace !
L’Andrésie est une espèce ovipare, ce qui signifie qu’elle pond des œufs. La reproduction a lieu à des périodes bien précises : en été, lorsque l’eau atteint environ vingt deux à vingt quatre degrés Celsius, les femelles libèrent leurs gros œufs dans le courant. Dans des eaux plus fraîches, comme en Manche, la ponte se déroule un peu plus tard, en début d’automne. Cette synchronisation est cruciale pour assurer la survie des larves.
Lors de nos plongées, nous avons souvent trouvé l’Andrésie partiellement enfouie dans le sable, ne laissant dépasser que ses élégants tentacules. Elle peut s’enfoncer jusqu’à 25 centimètres de profondeur pour se protéger des courants ou des prédateurs. Parfois, de petits crabes s’invitent près d’elle, profitant de son hospitalité naturelle. Autre fait intriguant : si elle se sent menacée, l’Andrésie peut abandonner ses tentacules en guise de défense, un phénomène appelé autotomie.
Quand tu croises l’Andrésie sous l’eau, difficile de la manquer ! Elle peut mesurer jusqu’à 20 centimètres, et parfois même 50 pour les plus grandes.
En Méditerranée, elle est souvent brun-rouge, alors qu’en Manche, elle est plutôt blanche ou gris clair.
Elle possède 48 tentacules bien alignés en cercles : les plus grands reposent sur le sable et les plus petits forment une jolie couronne autour de son centre.
L’Andrésie aime les fonds sableux et vaseux, bien tranquilles. On la trouve en Méditerranée, en Atlantique Nord-Est et même en Manche.
Elle vit entre 6 et 60 mètres de profondeur, bien cachée dans le sable.
En France, tu peux la voir en plongée sur la Côte d’Azur, en Bretagne ou dans le Cotentin.
L’Andrésie est une chasseuse qui ne bouge pas beaucoup, mais elle est très efficace !
Avec ses tentacules remplis de petites cellules urticantes, elle attrape et paralyse les petits animaux marins qui passent trop près. Ensuite, elle les guide vers sa bouche centrale pour les manger. Simple et redoutable !
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