ASCIDIE ROUGE
COMMENT EST-IL ?
Drapée de rouge corail, cette ascidie ne passe pas inaperçue. Sa forme en outre, avec une face plus claire que l’autre, attire inévitablement le regard du plongeur. Elle conserve toujours son élégance, car elle produit des substances chimiques aux propriétés antifouling. Elle est dotée de deux ouvertures, appelées siphons, le plus élevé d'entre eux (siphon buccal) aspire l'eau, tandis que le plus bas (siphon cloacal) la rejette. En cas de menace, l’ascidie se contracte, expulse l’eau contenue dans sa cavité, se repliant en une petite masse coriace.
OU VIT-IL ?
Préférant la solitude, cette ascidie se niche à l'abri de la lumière vive, que ce soit sur les fonds rocheux ou les surplombs exposés aux courants.
QUE MANGE-T-IL ?
Filtreuse infatigable, elle se nourrit inlassablement de micro-organismes, animaux ou végétaux, tout en ingérant avec appétit les débris organiques qui croisent son chemin.
COMMENT SE REPRODUIT-IL ?
Fidèle à la reproduction sexuée, l'ascidie déploie tout son potentiel génétique lorsqu'un ovule est habilement fécondé par un spermatozoïde. De cette union naît une larve, évoquant étrangement la silhouette d'un têtard. Une fois sa période de vie nomade écoulée, la larve fait le choix de la stabilité en se fixant au sol, amorçant ainsi sa métamorphose progressive.
NOS OBSERVATIONS
Cette ascidie se révèle être une espèce particulièrement répandue. Sa présence abondante permet des observations aisées à des profondeurs au-delà des dix à quinze mètres, surtout dans des zones ombragées.
