MURÈNE
Autant le dire de suite : la murène n’a pas bonne réputation — et cela ne date pas d’hier. Déjà crainte dans l’Antiquité, elle continue de faire frissonner les plongeurs. Cette méfiance vient en grande partie de sa posture caractéristique : bouche grande ouverte dès qu’on s’approche, comme si elle s’apprêtait à attaquer. Mais cette attitude n’a rien d’agressif : la murène ouvre et ferme la bouche en continu pour respirer, car elle ne dispose pas d’un système operculaire efficace pour faire circuler l’eau vers ses branchies.
Contrairement à une idée reçue, ce mouvement n’est pas lié à une tentative de "goûter" l’eau. La murène compense sa vue relativement médiocre par un odorat très développé, grâce à ses narines allongées en forme de naseaux tubulaires, qui détectent les substances chimiques présentes dans l’eau.
Son corps serpentiforme est recouvert d’une peau lisse, dépourvue d’écailles, et protégée par une couche de mucus qui facilite ses déplacements dans les failles étroites du coralligène ou des rochers.
La murène possède deux mâchoires : une principale pour maintenir fermement la proie, et une seconde, appelée mâchoire pharyngienne, comparable à celle du xénomorphe dans Alien. Cette mâchoire interne se projette vers l’avant pour agripper la proie coincée entre les dents, puis la ramène vers l’œsophage pour l’avaler.
Elle est également pourvue d’une nageoire dorsale continue qui s’étend du haut de la tête jusqu’à l’extrémité de la queue, lui donnant une allure ondulante lorsqu’elle nage hors de sa cachette.
Elle se dissimule dans des crevasses, des failles, voire à l’intérieur d'amphores. On peut l'observer depuis la surface jusqu'à une centaine de mètres de profondeur.
Elle chasse généralement à l'affût depuis son repaire, attendant qu'une proie s'approche. Sa préférence va souvent aux poulpes, calmars et seiches, mais elle ne dédaigne pas les poissons, les crustacés et parfois même les charognes.
La reproduction de la Murène est encore largement méconnue. En été, elle dépose des œufs d'environ cinq millimètres de diamètre, donnant naissance à des larves ovales, aplaties et translucides. Ces larves flottent et dérivent au gré des courants.
Nous avons souvent observé la Murène vivant en symbiose avec de petites crevettes qui se nourrissent des parasites présents sur sa peau, dans ses orifices respiratoires et dans sa bouche. Cette interaction offre à la Murène un véritable nettoyage bénéfique.
MURÈNE
La Murène a une réputation un peu effrayante, mais laisse-moi te dire pourquoi ! Quand elle ouvre sa bouche, elle a l'air vraiment méchante, n'est-ce pas ? En fait, elle fait ça parce qu'elle ne voit pas très bien et qu'elle doit sentir l'eau pour savoir ce qui se trouve devant elle.
Devine ? Elle a un super odorat pour compenser sa mauvaise vue, ses narines sont comme des antennes qui sentent tout autour d'elle.
Son corps ressemble à un serpent, tout lisse et sans écailles, et elle a même une sorte de mucus qui la protège.
Tu sais ce qui est étrange ? Elle a deux mâchoires, une pour attraper sa proie et une autre qui peut sortir comme dans le film Alien ! Elle utilise cette deuxième mâchoire pour tirer sa proie à l'intérieur de sa bouche.
La Murène aime se cacher dans des endroits étroits comme des crevasses ou des failles, parfois même à l'intérieur d'amphores sous l'eau.
Tu peux la voir à la surface de l'eau et même jusqu'à cent mètres de profondeur !
Devine ce qu'elle aime manger ? Elle chasse en attendant patiemment que quelque chose s'approche, comme des poulpes, des calmars, des seiches, et parfois même des poissons ou des crustacés.
Mais tu sais quoi ? Parfois, elle mange même des restes de poissons morts!
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