ACÉTABULAIRE
COMMENT EST-IL ?
L’acétabulaire est une algue verte unicellulaire… mais d’apparence complexe ! Elle ressemble à un minuscule champignon ou à un petit parasol : une tige fine (le stipe) surmontée d’un disque circulaire en forme de coupelle. Elle mesure entre un et cinq centimètres de haut. Sa forme originale et presque géométrique en fait un sujet d’étude célèbre en biologie cellulaire.
Fait fascinant : c’est une cellule géante à noyau unique (coenocyte) visible à l’œil nu !
OU VIT-IL ?
On la trouve fixée sur les rochers, les coquilles ou d'autres substrats durs, dans les zones côtières peu profondes de la mer Méditerranée et de l’Atlantique Nord-Est. Elle affectionne les eaux claires et bien éclairées, généralement entre un et vingt mètres de profondeur, souvent dans des zones calmes et abritées.
QUE MANGE-T-IL ?
Comme toute algue verte, l’acétabulaire est autotrophe c'est à dire qu'elle se nourrit grâce à la photosynthèse. Elle capte la lumière du soleil et utilise le dioxyde de carbone et l’eau pour produire son énergie. Pas besoin de chercher sa nourriture, elle la fabrique elle-même !
COMMENT SE REPRODUIT-IL ?
La reproduction est asexuée : en fin de cycle, la coupelle libère des milliers de spores (ou gamètes selon les conditions). Ce processus détruit l’algue mère, qui ne survit pas après cette émission. Fait remarquable : toute l’algue est une seule cellule contenant un seul noyau situé à la base ; pourtant, toute sa structure complexe est régie par ce noyau unique, preuve d’une organisation cellulaire avancée.
NOS OBSERVATIONS
Très présente sur les zones rocheuses peu profondes en été.
Facile à reconnaître grâce à sa forme de petite ombrelle.
Souvent colonisée par de petits invertébrés qui s’en servent de support.
Devient cassante en fin de vie, et sa coupelle se détache facilement.
Intéressante pour les scientifiques : c’est un modèle d’étude en biologie cellulaire, notamment pour comprendre les fonctions du noyau dans le développement cellulaire.
