Avec son corps fuselé et translucide, le calmar commun est taillé pour la vitesse et l’agilité. Ses huit bras courts encadrent deux longs tentacules capables de jaillir en un éclair pour saisir une proie. Ses grands yeux, proches de ceux des vertébrés par leur sophistication, lui donnent une vue perçante. Mais ce qui étonne le plus, ce sont ses chromatophores : des cellules pigmentaires qui lui permettent de changer de couleur instantanément, passant de la transparence au rouge sombre, pour se camoufler, intimider ou communiquer.
C’est une espèce démersale, qui fréquente la Méditerranée mais aussi l’Atlantique. On le rencontre de la surface jusqu’à environ 400 mètres de profondeur, surtout au-dessus des fonds sableux ou vaseux et dans les prairies de posidonie. À la belle saison, il s’approche volontiers des côtes, parfois jusqu’aux abords des plages, profitant des zones riches en petits poissons et crustacés.
Prédateur actif, le calmar chasse surtout la nuit. Rapide, précis, il se nourrit de petits poissons comme les anchois et les sardines, de crevettes et de crabes juvéniles, mais aussi parfois d’autres céphalopodes, y compris des individus de son espèce. Ses tentacules saisissent la proie et l’amènent vers son bec corné, tranchant comme un couteau, qui déchiquette sans effort chairs et carapaces.
La reproduction du calmar est aussi spectaculaire qu’éphémère. Les mâles utilisent un bras spécialisé pour transférer les spermatophores aux femelles. Celles-ci fixent ensuite leurs œufs en longues grappes gélatineuses sur le fond marin, souvent sur des herbiers ou des substrats solides. Après cet effort, les adultes meurent : leur cycle de vie ne dépasse guère un à deux ans.
En plongée, le calmar commun est un hôte imprévisible. Tantôt il s’approche, curieux, laissant admirer ses variations de couleur et ses mouvements gracieux ; tantôt il s’éclipse d’un jet, ne laissant derrière lui qu’un nuage d’encre. Au printemps et en été, les plongeurs peuvent parfois découvrir ses amas d’œufs translucides, véritables promesses de nouvelles générations. Chaque très rare rencontre rappelle combien ce céphalopode, discret et mystérieux, est une figure emblématique de la faune méditerranéenne.
CALMAR
Le calmar commun est un mollusque céphalopode, cousin du poulpe et de la seiche.
Son corps est allongé et souple, fait pour nager vite et avec agilité. Il a huit bras garnis de ventouses et deux grands tentacules qui s’allongent pour attraper ses proies.
Ses yeux, très grands et très développés, lui donnent une excellente vue. Sa peau est couverte de petites cellules spéciales, les chromatophores, qui lui permettent de changer de couleur en un instant : il peut devenir transparent pour se cacher, ou rouge sombre pour impressionner.
Le calmar vit surtout près du fond de la mer, mais il nage librement. On le trouve dans la Méditerranée et l’Atlantique, depuis la surface jusqu’à environ 400 mètres de profondeur.
Il aime les fonds sableux, vaseux ou les herbiers de posidonie. En été, il s’approche des côtes et même des plages, là où la nourriture est abondante.
Le calmar est un prédateur : il chasse surtout la nuit. Rapide et précis, il capture des petits poissons (comme les anchois ou les sardines), des crevettes et des petits crabes. Il peut aussi manger d’autres calmars.
Il attrape ses proies avec ses tentacules, puis les coupe en morceaux grâce à son bec dur et pointu, semblable à un bec de perroquet.
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