CORAIL NOIR
Transformé en gemme organique par les bijoutiers, le corail noir connait un grand succès. De fait, il fait partie de la longue liste des espèces en danger.
COMMENT EST-IL ?
Connues depuis l'Antiquité, les branches effilées du corail noir, émergeant en fourré, sont recouvertes de polypes duveteux, offrant une vision saisissante au plongeur fortuné qui a l'opportunité de les rencontrer. La caractéristique prééminente de ce corail réside dans la blancheur éclatante de ses polypes. Il forme d'imposantes colonies pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de hauteur, dotées de rameaux longs, fins et flexibles. Sa base, plus large et épaisse, lui confère une adhérence solide au substrat. Les polypes blancs, d'une taille très réduite, sont disposés en une seule rangée.
OU VIT-IL ?
Le corail noir, une espèce rare et localisée, prospère principalement dans des zones à l'abri de la lumière mais riches en nutriments. Il se fixe solidement aux roches et autres substrats durs. De plus, cette espèce a la capacité de coloniser les structures métalliques des épaves.
QUE MANGE-T-IL ?
Il adopte une stratégie alimentaire de filtrage passif, nécessitant un courant puissant pour lui fournir les proies planctoniques qu'il capture efficacement à l'aide de ses polypes.
COMMENT SE REPRODUIT-IL ?
Les sexes de cette espèce sont distincts. La reproduction s'effectue principalement par ponte, où les œufs et le sperme sont libérés dans l'environnement, permettant ainsi la fécondation. Une étude a révélé que cette espèce n'est pas fertile lorsque la température de l'eau est inférieure à quatorze degré Celsius.
NOS OBSERVATIONS
Là où se développe le corail noir, une zone dépourvue de Gorgone l'entoure. Les premières Gorgones apparaissent à plusieurs mètres de distance. Son observation demeure exceptionnelle autour des îles d'Hyères, constituant ainsi une rencontre magique lors d'une plongée.
