DAURADE ROYALE
La capture d'individu de moins de 23 cm est interdite quelle que soit la technique utilisée.
COMMENT EST-IL ?
Tel un éclair sous-marin, la daurade royale traverse l'espace en reflétant le soleil sur ses flancs métalliques. Elle arbore des lèvres charnues et une tache noire derrière sa tête, au niveau de ses ouïes. Un liseré noir orne sa nageoire caudale, et entre ses yeux se dessine un bandeau doré bordé de noir. On trouve deux orthographes possibles pour son nom. La première est "dorade", avec un "o" qui provient du terme espagnol "dorar", emprunté à l'italien, signifiant "doré". La seconde orthographe, "daurade", dérive du mot provençal "daurada", signifiant également "doré".
OU VIT-IL ?
La daurade royale évolue près du littoral, en solitaire ou en petits groupes, fréquentant les herbiers de posidonies et les fonds sableux.
QUE MANGE-T-IL ?
La daurade royale, carnassière par nature, se nourrit d'une variété de proies telles que des moules, des huîtres, des petits crabes, des oursins, des céphalopodes, des petits poissons, et parfois même d’algues. Ses dents en forme de molaires lui offrent la capacité de briser aisément les coquilles et les carapaces de ses proies.
COMMENT SE REPRODUIT-IL ?
Chaque individu naît mâle et, après un à deux ans, subit un changement de sexe pour devenir femelle. La fécondation est externe, et les œufs, d'une forme sphérique et transparente, ne dépassent pas un millimètre de diamètre.
NOS OBSERVATIONS
Tout comme le Denti, il est rare que nous croisions son chemin, sauf autour de Port-Cros où elle est plus présente.
