La météo n'est pas bonne depuis deux semaines. De la pluie en abondance augmentant le débit des cours d'eau qui déversent dans la rade de Hyères de la boue. Du vent et une forte houle nous obligent donc à rester à terre. Le non-plongeur est en droit de se poser la question : pourquoi ne plongez-vous pas ? En effet, sous l'eau, les vagues ne sont plus gênantes à partir d'une profondeur suffisante.
Même en faisant abstraction du trajet, où les plongeurs peuvent avoir le mal de mer et donc être dans l'incapacité de plonger, le problème est surtout dans la récupération des plongeurs. Le premier risque est de ne pas voir le parachute de palier d'une palanquée et donc de perdre en mer celle-ci. Le second risque c'est la remontée sur le bateau qui devient acrobatique, voire périlleuse. Le plongeur, lourdement équipé (25 kilos pour un bibouteille) peut avoir des difficultés à attraper l'échelle lorsque celle-ci monte et descend au rythme des vagues. Les vagues peuvent aussi précipiter le plongeur sur les barreaux de l'échelle causant des fractures ou autres traumatismes.
Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles nous restons au chaud en attendant des jours meilleurs.
Pour plonger dans de bonnes conditions de sécurité, il faut prendre en compte le facteur météo. Depuis une quinzaine de jours, nous avons beaucoup de vent et une mer agitée. Ce n'est pas l'idéal pour faire une plongée.
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