On protège mieux ce que l’on connaît
Le sable ou la vase semblent complètement désertiques pourtant ils sont très riches en matière organique en décomposition. On y trouve une vie variée. La faune s'est adaptée à cet environnement en poussant loin le mimétisme et l'enfouissement, pour se fondre dans le paysage et échapper aux prédateurs.
Lorsque l’on pense à la plongée sous-marine, ce sont souvent les récifs coralliens, les falaises sous-marines ou les épaves spectaculaires qui nous viennent à l’esprit. Pourtant, il existe un monde sous-marin fascinant là où l’on s’y attend le moins : sur les vastes étendues de sable au fond de la Méditerranée. Pour beaucoup, le sable semble désertique, vide de vie. Mais pour ceux qui prennent le temps d’observer, il révèle une biodiversité insoupçonnée et étonnamment riche....
Sous la surface agitée par les vagues, un univers secret se dévoile, fragile et éphémère. Ce paysage sous-marin est composé de barres rocheuses plates, si basses qu'elles se fondent presque dans les vastes étendues de sable qui les entourent. C'est ici, dans ce lieu où la roche et le sable se rencontrent, que la vie prospère dans une harmonie subtile.
Imaginez-vous glissant doucement au dessus du sable, votre regard captivé par les merveilles d'un micro-monde souvent inaperçu. À travers l'objectif macro de votre caméra, le monde sous-marin se dévoile dans toute sa splendeur, chaque détail révélant une histoire unique.
Après presque deux mois de vent violent et incessant, tantôt d'Ouest, tantôt d'Est, nous avons enfin un peu de répit tout de même entrecoupé de bourrasques, mais de moindre intensité et sur des périodes plus courtes. Il n'empêche que, l'eau sera trouble et laiteuse pendant encore plusieurs jours.
Les cieux et les eaux se mêlent dans une atmosphère grise et plombée, évoquant davantage la fin de la nuit que l'aube naissante. Ce n'est déjà plus l'obscurité nocturne, mais ce n'est pas encore l'aube. La rade de Hyères demeure abandonnée, plongée dans le silence. Seule présence, notre embarcation, voguant à travers les flots agités...
La maîtrise de la caméra Insta360 X3 et du caisson Easydive se poursuit, ouvrant de nouvelles perspectives de prise de vue. Nous envisageons d'explorer des angles au plus près des sujets à l'aide d'une perche, afin d'observer les réactions des organismes. L'objectif est de maintenir une distance respectueuse tout en positionnant la caméra au plus près...
Le vent et la pluie se déchaînent, rendant les prochains jours difficile pour la plongée. Le Gapeau, impétueux, déverse avec force ses sédiments dans la rade de Hyères, entraînant également les débris divers collectés au fil de ses quarante-sept kilomètres de course, obscurcissant les eaux et réduisant considérablement la visibilité. Après avoir goûté aux eaux chaudes de l'océan indien, le plongeur doit désormais faire face à un retour brutal dans des conditions bien moins clémentes...
La météo n'est pas clémente cet automne avec le plongeur en manque d'eau salée. Il faut donc profiter de la moindre fenêtre et plonger dans une zone à l'abri. La passe ouest, alentour du port de la tour fondue est le lieu que nous avons choisi pour cette nouvelle immersion. Il est possible de trouver sur le fond à priori ingrat de cette zone des îlots de vie que nous vous invitons à découvrir dans cette vidéo.
Après un été venteux, l'automne est cette année peu propice à la plongée. Le vent violent est incessant, tantôt d'Ouest, tantôt d'Est. La route du sel est fermée prématurément après submersion lors de la dernière tempête d'Ouest. Les fenêtres météo pour sortir sont rares et changeantes. Bref, c'est un temps à ne pas mettre un plongeur à l'eau.
Décidément Éole est contre nous ! Pas de répit pour vous plongeurs semble dire le dieu courroucé. Tantôt d'ouest, tantôt d'est, hésitant parfois sur la conduite à tenir, cette déité qui a reçu de Zeus la garde des vents, les relâche sur son ordre ou celui de Poséidon. Là, c'est une très longue colère. Depuis un mois c'est presque du non-stop. Enfin ce matin un semblant d'accalmie pointe le bout de son nez.
Givre, vent, pluie, les conditions météo ne nous ont pas permis de réaliser une vidéo la semaine dernière (49). Ce n'est guère plus brillant cette semaine, mais une petite accalmie nous permet de faire une exploration sur le sable où une belle surprise nous attend.
Nous vous emmenons sur les traces de l'homme au bonnet rouge qui dans son livre Le Monde du silence de 1953, décrit, près de Porquerolles, un village de poulpes. Ce village sur fond de vase est une surprise pour Jacques-Yves Cousteau et ses compagnons plus habitués à voir les poulpes solitaires dans des anfractuosités rocheuses ou dans des débris comme des amphores ou des tuyaux. Pour nous, c'est un voyage dans l'histoire de la plongée.
C'est un fond de sable grossier, recouvert par endroit d'une végétation rase, qui nous accueille en cette belle journée d'été légèrement venteuse, prémices d'un mistral violent pour les jours à venir. Ne gâchons pas notre plaisir et profitons de l'instant présent pour découvrir de nouveaux organismes sous-marins intriguant, curieux, semblant venir pour certains d'une planète lointaine.
Les habitants du monde sous-marin sont aussi divers qu'étranges aux yeux du terrien. Pour survivre, formes et couleurs ont dû s'adapter à l'environnement créant des êtres parfois improbables. Pour le plongeur aguerri, il est possible de prévoir en fonction de la nature du fond ce qu'il est possible de voir ou pas lors d'une plongée. Cette faculté de prévision permet d'observer, au fil du temps, de plus en plus d'organismes.
La vie sous-marine est capable de prendre racine sur tout type de fond. Peu importe l'endroit où vous vous immergez. Que ce soit le sable, le maërl, le coralligène ou la roche, vous trouverez de la vie. Aiguiser votre regard avant de vous immerger, par exemple avec nos vidéos interactives clic-M.O.I, pour la distinguer sur des fonds réputés vides comme le sable ou le maërl.
Les vagues de surface se font ressentir relativement profond sur les fonds sableux. Elles modèlent la surface granuleuse en longues ondulations qui petit à petit s'estompent avec la profondeur. Viennent ensuite les creux et les bosses que les habitants réalisent.
Quelque soit le lieu et même sous l'eau, la vie pousse les organismes vivants à la reproduction. Ce désir nous l'avons croisé maintes fois. Les Tritons en sont un bon exemple mais aussi les Lièvres de mer. Aujourd'hui nous vous présentons des images rare sur la reproduction des Roussettes.
On protège mieux ce que l’on connaît