On protège mieux ce que l’on connaît
Toutes les plongées de l'année 2023 : une année charnière où le site devient un outil de formation ludique et interactif, offrant une expérience agréable pour pratiquer la plongée naturaliste.
Enfin quelques jours de répit dans ce long début d'hiver venteux. Nous prenons le large pour une nouvelle aventure subaquatique dans une eau qui sera sans nul doute laiteuse et encore toute bouleversée par ces innombrables jours où Éole c'est acharné avec rage sur notre belle région.
Après presque deux mois de vent violent et incessant, tantôt d'Ouest, tantôt d'Est, nous avons enfin un peu de répit tout de même entrecoupé de bourrasques, mais de moindre intensité et sur des périodes plus courtes. Il n'empêche que, l'eau sera trouble et laiteuse pendant encore plusieurs jours.
Découvrez une nouvelle vidéo interactive naturaliste autour des îles d'Hyères.
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Un très beau filet de pêche est accroché depuis des lustres, telle une guirlande de Noël, sur les flancs abrupts d'un sec situé quelque part au large de Porquerolles. Ses mailles entièrement emprisonnées par les concrétions servent de lieu de vie à une myriade d'organismes. Ces ralingues sont devenues un support, improbable, pour des espèces qui ne tirent rien du substrat.
Enfin, le vent tempétueux décide de marquer une pause après de longs jours de colère. Nous nous préparons donc à effectuer notre première plongée de la saison en combinaison étanche. Comme la houle est assez présente, nous allons faire une randonnée sur le Ferrando qui est protégé par la presqu’île de Giens et l’île de Porquerolles. Ce n’est pas la plus belle des épaves ni la plus connue, mais en automne-hiver elle peut accueillir une grande variété d'espèces.
Décidément Éole est contre nous ! Pas de répit pour vous plongeurs semble dire le dieu courroucé. Tantôt d'ouest, tantôt d'est, hésitant parfois sur la conduite à tenir, cette déité qui a reçu de Zeus la garde des vents, les relâche sur son ordre ou celui de Poséidon. Là, c'est une très longue colère. Depuis un mois c'est presque du non-stop. Enfin ce matin un semblant d'accalmie pointe le bout de son nez.
Givre, vent, pluie, les conditions météo ne nous ont pas permis de réaliser une vidéo la semaine dernière (49). Ce n'est guère plus brillant cette semaine, mais une petite accalmie nous permet de faire une exploration sur le sable où une belle surprise nous attend.
C'est un drôle de titre pour une vidéo ! Mais que veut-il dire ? Boudron est un mot qui vient du provençal et est attesté dès 1452. Il est ensuite remplacé par buldroy, baudroy puis baudroye. De nos jours, ces termes sont tombés en désuétude pour désigner la baudroie ou pour les amateurs de latin : Lophius piscatorius. Ce poisson, qui est la vedette de cette vidéo, s'appelle aussi lotte chez votre poissonnier..
La météo n'est pas clémente cet automne avec le plongeur en manque d'eau salée. Il faut donc profiter de la moindre fenêtre et plonger dans une zone à l'abri. La passe ouest, alentour du port de la tour fondue est le lieu que nous avons choisi pour cette nouvelle immersion. Il est possible de trouver sur le fond à priori ingrat de cette zone des îlots de vie que nous vous invitons à découvrir dans cette vidéo.
Après un été venteux, l'automne est cette année peu propice à la plongée. Le vent violent est incessant, tantôt d'Ouest, tantôt d'Est. La route du sel est fermée prématurément après submersion lors de la dernière tempête d'Ouest. Les fenêtres météo pour sortir sont rares et changeantes. Bref, c'est un temps à ne pas mettre un plongeur à l'eau.
Sous l'eau, les couleurs s'estompent avec la profondeur faisant place à une ambiance bleutée de plus en plus sombre jusqu'à atteindre le noir le plus pur. Révéler les somptueuses teintes autour de nous avec notre pinceau lumineux, tel un peintre devant sa toile, est un des plaisirs de la plongée. C'est à un véritable feu d'artifice coloré auquel le plongeur assiste lorsque les nuées d'Anthias se dispersent en tout sens devant lui.
Les habitants du monde sous-marin sont aussi divers qu'étranges aux yeux du terrien. Pour survivre, formes et couleurs ont dû s'adapter à l'environnement créant des êtres parfois improbables. Pour le plongeur aguerri, il est possible de prévoir en fonction de la nature du fond ce qu'il est possible de voir ou pas lors d'une plongée. Cette faculté de prévision permet d'observer, au fil du temps, de plus en plus d'organismes.
La lumière du soleil levant qui flamboie crée une atmosphère chaleureuse et sereine. Notre bateau glisse doucement sur une mer donnant l'impression que l'eau est aussi lisse que de l'huile. Notre destination, la presqu'île de Giens, et au-delà un site de plongée vers Carqueiranne. Cette navigation agréable nous promet des paysages côtiers pittoresques. Profitons-en pour admirer la beauté de la nature et nous détendre dans ce cadre enchanteur avant de rejoindre le monde sous-marin.
La vie sous-marine est capable de prendre racine sur tout type de fond. Peu importe l'endroit où vous vous immergez. Que ce soit le sable, le maërl, le coralligène ou la roche, vous trouverez de la vie. Aiguiser votre regard avant de vous immerger, par exemple avec nos vidéos interactives clic-M.O.I, pour la distinguer sur des fonds réputés vides comme le sable ou le maërl.
Les filets de pêche qui dérivent ou crochés au fond sont appelés filets fantômes. Ils constituent une nuisance pour la faune et la flore, car ils continuent de pêcher longtemps après leurs pertes. Que faut-il en faire ? C'est une vaste question à laquelle il est difficile de répondre particulièrement pour ceux qui sont sur le fond depuis longtemps. En effet au bout d'un certain temps ils deviennent un havre de vie comme beaucoup d'épaves.
La luminosité d'une plongée est tributaire du ciel limpide ou nuageux, de la transparence ou de la turbidité de l'eau et de la profondeur plus ou moins importante. Lorsque vous avez le ciel maussade, la mer chargée en particules et une couche d'eau conséquente au-dessus de la tête, attendez-vous à faire une plongée aussi sombre qu'une plongée de nuit.
Peu connue du plongeur, a priori assez rare, pourtant endémique à la méditerranée depuis environ deux millions d'années, la laminaire de Rodriguez forme de véritables forêts sous-marines horizontales. Nous vous invitons à nous suivre dans cette nouvelle promenade subaquatique.
Certain pratique le yoga, d'autre le Pilate ou bien encore le Tai chi pour allier bien-être de l’esprit et du corps. Nous, c'est la plongée, pour ces effets thérapeutiques sur la santé physique et psychique, et ce depuis des décennies, toute l'année et si possible plusieurs fois par semaine. L'apesanteur, l'élément liquide, les rencontres avec la faune et la flore forment un tout cohérent ou chacun peut y trouver son compte.
Le monde terrestre est souvent turbulent, bruyant, énervé, excité, sur les nerfs, bref c'est souvent un monde un peu fou. Par contraste, le monde sous-marin est beaucoup moins agité, plus calme, plus serein. C'est une oasis de tranquillité pour le plongeur naturaliste. Il permet, en dehors de faire de belles rencontres, de lutter contre la dépression et le stress, de se ressourcer, avant de reprendre une vie trépidante. Prenez donc quelques instants de paix avec cette nouvelle vidéo, nous vous l'offrons avec plaisir.
C'est un fond de sable grossier, recouvert par endroit d'une végétation rase, qui nous accueille en cette belle journée d'été légèrement venteuse, prémices d'un mistral violent pour les jours à venir. Ne gâchons pas notre plaisir et profitons de l'instant présent pour découvrir de nouveaux organismes sous-marins intriguant, curieux, semblant venir pour certains d'une planète lointaine.
Grandiose, monumental, imposant, majestueux, inoubliable, les superlatifs manquent pour décrire le paysage sous-marin qui se dévoile devant nous aujourd'hui. Ce prodigieux fond subaquatique nous fait prendre conscience de notre insignifiance face à la nature. Ici, nous ne sommes que des invités de passage.
L'oursin est un échinoderme, c'est-à-dire un animal ayant une peau épineuse, dont les premières traces fossiles remontent à plus de 450 millions d'années. C'est une famille qui regroupe, en sus des oursins, des animaux visuellement dissemblables comme les étoiles de mer, les holothuries, les ophiures, les comatules, les gorgonocéphales.
Nous vous emmenons sur les traces de l'homme au bonnet rouge qui dans son livre Le Monde du silence de 1953, décrit, près de Porquerolles, un village de poulpes. Ce village sur fond de vase est une surprise pour Jacques-Yves Cousteau et ses compagnons plus habitués à voir les poulpes solitaires dans des anfractuosités rocheuses ou dans des débris comme des amphores ou des tuyaux. Pour nous, c'est un voyage dans l'histoire de la plongée.
Les épaves d'avion sont plus rares que les épaves de bateau et souvent plutôt petites. Il ne faut pas être nombreux à plonger dessus en même temps sous peine de se retrouver rapidement dans un nuage de sédiment. Aujourd'hui, nous allons rejoindre le P-51 Mustang de la presqu'île de Giens, qui était piloté par le lieutenant Robert Daniels et qui a été abattu en mission le 12 aout 1944.
Mise en évidence dans les années soixante-dix, bien qu’elle soit connue depuis le XIXe siècle, la prolifération des algues filamenteuses, envahisseur actif des petits fonds méditerranéens, est en passe de devenir un véritable problème. Chaque année, de plus en plus régulièrement, elle recouvre de son manteau verdâtre et vaporeux plus ou moins dense suivant les années, les espèces fixées sur le fond.
Soutenus par des barriques métalliques lors de leur utilisation, les filets anti-sous-marins sont un vestige de la folie des hommes. Les restes de cette "grande muraille" qui devait transformer la rade de Hyères en un gigantesque mouillage pour abriter les navires de la flotte française parsèment encore la rade.
C'est une épave que nous pouvons qualifier d'intimiste. Le Maroupa ou l'Aznavour, le nom définitif n'est pas tranché, repose sur un fond sableux quelque part entre Porquerolles et Port-Cros. Elle est très petite, mais, si vous êtes peu nombreux, intéressante pour la vie quelle héberge.
Les anciens disaient en patois provençal de ce lieu : "leis barious s'escampo d'uo bateou". Les barils s'échappent du bateau. Avec le temps, des mots inventés viennent déformer petit à petit le patois provençal. Les lieux changent ainsi de nom et l'origine se perd. De nos jours, le nom officiel est Escampo-barriou.
Le Marcel, aussi connu sous le nom du Farinier des Mèdes, n'est peut-être pas le Marcel ! Cette épave pourrait aussi être celle de la Province d'Alger, petit paquebot datant de la fin du XIX siècle, début XX. Quelle que soit son identité, c'est une belle plongée riche en vie pour ceux qui savent observer.
Mondialement connu le Prosper Schiaffino, dit le Donator, est une splendide épave en temps normal. Le Donator avec un énorme banc de Sérioles est carrément extraordinaire. Suivez-nous dans cette nouvelle plongée et découvrez cette épave sous un nouveau jour.
Progressivement, la température de l'eau remonte. Ce n'est pas encore les chaleurs aqueuses de l'été, mais le moment de quitter la combinaison étanche approche à grands coups de palme. À nous, l'hydrodynamisme qui fait défaut en combinaison étanche, à nous, le plaisir retrouvé de sentir l'eau.
Nous profitons de l'avant-saison pour effectuer des plongées sur des sites connus très fréquentés en été, mais encore libres de plongeurs actuellement. Cette semaine, le Sagona nous tend les bras pour une nouvelle aventure subaquatique.
Quelque soit le lieu et même sous l'eau, la vie pousse les organismes vivants à la reproduction. Ce désir nous l'avons croisé maintes fois. Les Tritons en sont un bon exemple mais aussi les Lièvres de mer. Aujourd'hui nous vous présentons des images rare sur la reproduction des Roussettes.
C'est une ambiance très particulière qui règne en hiver sur l'épave du Michel C. Loin des couleurs chatoyantes que peut offrir le Donator, nous sommes ici dans un lieu où la rouille et les concrétions dominent, où les formes sont tordues, déchiquetées, aplaties. L'épave semble déserte et sans vie.
L'un des intérêts de la plongée, c'est de pouvoir explorer des contrées encore vierges de tout passage humain ou supposé tel. À partir d’un site connu et très plongé en été, nous décidons de nous aventurer en direction du large au-delà de la zone habituelle de fréquentation dans l’espoir de faire de belles rencontres.
Les vagues de surface se font ressentir relativement profond sur les fonds sableux. Elles modèlent la surface granuleuse en longues ondulations qui petit à petit s'estompent avec la profondeur. Viennent ensuite les creux et les bosses que les habitants réalisent.
Le froid de février est maintenant bien installé. Le vent du nord-est puissant participe à la chute des températures de l'air et de l'eau. La peau liquide de la Méditerranée ressemble au breuvage mijotant dans le chaudron d'une sorcière depuis plusieurs jours. Toute la colonne d'eau est très laiteuse, chargée en particules. Il faut avoir un moral d'acier ou une bonne dose d'inconscience pour partir plonger.
Une forte houle de sud-ouest nous fait rouler inconfortablement bord sur bord. La température est glaciale, à peine 3 degrés. Le ciel est chargé. Il faut être passionné ou un peu fou pour aller se mettre à l'eau dans de telles conditions.
Il est des lieux sous-marins paradisiaques. Le jardin de corail quelque part en mer rouge en fait partie. Sur un fond de sable blanc des formations coralliennes aux formes étranges, poussent dans toutes les directions, et accueillent pléthore d'espèce.
On protège mieux ce que l’on connaît